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1.
Br J Dermatol ; 187(4): 615-617, 2022 10.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1874392

ABSTRACT

The two clinico-pathological patterns are 'Sweet-like syndrome' and 'Multiple COVID-Arm'. 'Sweet-like syndrome' presents clinically as erythematous and oedematous papules or plaques, sometimes developing vesiculation or bullae. Histology shows classical Sweet syndrome with a diffuse dermal neutrophilic infiltrate, or an infiltrate of histiocyte-like immature myeloid cells consistent with a histiocytoid Sweet syndrome. 'Multiple COVID-arm' is characterized by multiple large inflammatory plaques with histological analyses showing a perivascular and interstitial inflammatory infiltrate with eosinophils.


Subject(s)
COVID-19 , Sweet Syndrome , Arm/pathology , COVID-19/prevention & control , COVID-19 Vaccines/adverse effects , Histiocytes/pathology , Humans , Sweet Syndrome/diagnosis , Sweet Syndrome/etiology , Sweet Syndrome/pathology
2.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A319, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1520945

ABSTRACT

Introduction Le maintien de la continuité des soins dermatologiques pendant la pandémie COVID-19 a contraint les dermatologues à utiliser téléconsultation (TC) et télé-expertise (TLX). L’objectif de ce travail était d’estimer si l’implantation de la télédermatologie (TD) pendant la pandémie pourrait (ou non) compenser l’activité ambulatoire prédite en l’absence du COVID-19. Matériel et méthodes Entre janvier 2019 et décembre 2020 l’activité présentielle, soit le nombre mensuel de consultations dermatologiques programmées (CDP) et de consultations non programmées d’urgences dermatologiques (UD) ainsi que le nombre de TC et TLX ont été recueillis au sein d’un service hospitalo-universitaire de dermatologie. Pour chacune des activités, un modèle ARIMA (modèle autorégressif et moyenne mobile) a été appliqué afin de prédire l’évolution d’une série temporelle complète (représentation de phénomènes variant dans le temps et prédiction de valeurs futures en fonction de valeurs précédentes). Pour confirmer que ces modifications étaient liées à la pandémie COVID 19, un modèle d’inférence causale a été effectué. Résultats L’impact de la pandémie COVID 19 et des confinements sur l’activité d’un service de dermatologie est illustré dans la Figure 1 et le tableau 1. Pendant le premier confinement, on observe une nette diminution de l’activité présentielle : pour les UD, le modèle ARIMA et d’inférence causale montrent respectivement une baisse de 4472 et 4635 consultations entre mars et octobre 2020 (p<0,001). Pour les CDP, on observe respectivement une baisse de 2720 et 2169 consultations (p<0,001). Mis en place en mars 2020, la TC a permis de compenser partiellement cette baisse d’activité, sans influer de manière majeure en post confinement et pendant la deuxième vague, le nombre de consultations constaté tendant vers celui prédit, tout en restant dans la moyenne basse. Pour les UD post-confinement, le nombre de consultations constaté n’atteint pas celui prédit par le modèle ARIMA ou d’inférence causale : 1103 consultations constatées en juillet vs 1446 prédites par le modèle ARIMA. La TLX n’a été que très peu impactée par la pandémie. Discussion Nos résultats confirment que la limitation aux activités essentielles/vitales en période COVID a entraîné une baisse d’activité drastique en CDP/UD, non compensée par l’implantation de la TD. À partir d’août 2020, la faible influence des TC suggère que les praticiens hospitaliers sont revenus à leurs habitudes (activité présentielle). Enfin, l’assouplissement des mesures sanitaires post déconfinement n’a pas entraîné un retour massif des patients aux UD, suggérant une modification des pratiques de consultations de la population. Une étude qualitative est nécessaire pour déterminer la cause de cette baisse d’activité. L’adoption de la TD en définissant les meilleurs scénarios d’utilisations reste essentielle afin de l’intégrer durablement en dermatologie.

3.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A298-A299, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520940

ABSTRACT

Introduction La propagation de COVID-19 a amené la France à se confiner une 1ère fois du 17 mars au 11 mai 2020. Cette maladie potentiellement grave a confronté les patients atteints de psoriasis et recevant un traitement systémique, ainsi que leurs médecins, à de nombreuses incertitudes qui ont pu conduire à des modifications de leur traitement de fond. L’objectif de cette étude était d’évaluer les facteurs associés à une modification (arrêt, diminution de dose, espacement) du traitement systémique des patients au cours de la 1ère vague. Matériel et méthodes Étude ancillaire de la cohorte PSOBIOTEQ, portant sur les patients psoriasiques inclus avant le confinement et recevant un traitement systémique. Une enquête spécifique sur COVID-19 a été menée du 1er juin au 31 décembre portant sur la 1ère vague. L’analyse des facteurs associés à une modification du traitement systémique a été réalisée en uni et multivariée. Résultats Au total, 1664 patients (âge médian : 49 ans ;femmes : 37,4 %) ont été inclus dont 631 (37,4 %) provenaient de régions à forte incidence de COVID-19. Les patients étaient sous le même traitement depuis une durée médiane de 20 mois avant le confinement. Le nombre de cas suspectés/confirmés incidents de COVID-19 était de 43 (2,9 %). Au total, 282 (16,9 %) patients ont modifié leur traitement. Cette modification a été décidée par le patient (46,0 %), recommandée par un médecin généraliste (14,0 %), un dermatologue (16,2 %) ou était liée à un problème d’accès aux soins (ex: consultation annulée ou rupture de stock en pharmacie) (18,0 %). Parmi les patients ayant modifié leur traitement, 155 (58,7 %) ont eu une poussée de psoriasis au cours du confinement vs 189 (14,4 %) chez les patients ne l’ayant pas modifié (p<0,0001). Aucune différence n’a été observée concernant les précautions vis-à-vis de COVID-19 pendant le 1er confinement entre les deux groupes. En analyse multivariée, les facteurs associés à une modification du traitement étaient : avoir une maladie cardiovasculaire (Odds ratio (OR) IC95 % 0,5 [0,3 ;0,7], p<0,001), un diabète (OR IC95% 0,5 [0,2 ;1,1], p=0,049) et le fait de consommer de l’alcool (OR IC95% 1,7 [1,1 ;2,6], p=0,007). Discussion L’épidémie de COVID-19 a provoqué une modification des traitements systémiques lors de la 1ère vague parmi 16,9 % des patients de la cohorte–principalement décidée par les patients eux-mêmes–et entraînant des poussées de psoriasis. Les patients avec des comorbidités, facteurs de risque de formes graves de COVID-19, ont moins fréquemment modifié leur traitement systémique. En revanche, la consommation d’alcool était un facteur associé à une modification du traitement systémique. Le type de traitement de fond n’était pas retenu par le modèle. Ces résultats nous incitent à une meilleure anticipation sur l’information des patients et la continuité des soins en cas de crise sanitaire.

4.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A238, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520925

ABSTRACT

Introduction Les injections de produit de comblement sont des gestes esthétiques bien maîtrisés. L’utilisation de produits récents, associés à une meilleure connaissance des méthodes d’injection limitent les complications. La granulomatose faciale est rare mais peut entraîner une gêne importante et répercussions esthétiques invalidantes. Matériel et méthodes Une femme de 73 ans, sans antécédent, présentait brutalement un œdème induré du visage, quelques semaines après une COVID-19 symptomatique mais sans critère de sévérité. Aucune amélioration n’était notée après antihistaminiques, antibiotiques, métronidazole topique, dermocorticoïdes, prescrits pour respectivement différents diagnostics : urticaire, érysipèle, rosacée, dermite au masque, eczéma. En dermatologie, on notait des formations nodulaires fermes, infiltrées à la partie basse du visage et au front, suivant les rides, sans symptôme associé. Après un interrogatoire orienté, elle rapportait des injections des sillons naso-géniens et du front en 1983 (produit inconnu). La biopsie cutanée confirmait une granulomatose sur injections (granulomes et vacuoles dermiques), possiblement de silicone. Les examens complémentaires dont un scanner thoracique étaient normaux, éliminant une sarcoïdose. À 4 mois du diagnostic, le taux d’interféron-α (IFN-α) après stimulation in vitro était bas (5,56pg/mL) alors que les taux d’IL-1ß (1263pg/mL) et d’IL-6 (>5304pg/mL) étaient très augmentés. Une corticothérapie générale (CTG, 1mg/kg/j, 50mg/j) associée à de la doxycycline 200mg/j était débutées, permettant une régression quasi complète mais avec rechute à la baisse de 15 à 10mg/j, puis échec de CTG à 0,8mg/j+hydroxychloroquine. Finalement du méthotrexate 10mg/semaine était débuté avec régression complète de l’œdème. A 7 mois du début du traitement, la CTG était arrêtée, le méthotrexate maintenu, sans récidive. Discussion Les granulomatoses faciales aux produits de comblement peuvent survenir plusieurs mois après l’injection, exceptionnellement après plusieurs années. Normalement, ces produits à effet prolongé restent localisés aux zones d’injection, sans réaction immunologique. Des processus infectieux (e.g. virose, soins dentaires, vaccination) peuvent stimuler la formation de granulomes ;récemment des cas ont été décrits après infection par SARS-CoV2 ou après vaccination par vaccin ARNm (plus fréquemment avec Moderna© et après la seconde dose). Chez deux patients VHC+, le traitement par IFN-α a pu induire des granulomes faciaux. Une production d’IFN-α rapide et importante chez les patients Covid-19 est corrélée à une rapide élimination du virus et des infections peu sévères/modérées. Notre patiente ayant « contrôlé » sa COVID-19 par la production d’IFN-α, aurait pu stimuler en parallèle la formation de granulomes. Le dosage bas d’IFN-α fait à distance n’élimine pas cette hypothèse.

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